Radiologie
Radiologie : les radiologues utilisent des générateurs de rayons X, lors des radios conventionnelles ou interventionnelles.
Radiologie conventionnelle
Radiologie interventionnelle
Le matériel classique utilise le couple film, écran.
La radiologie numérique est réalisée à l’aide d’un amplificateur de brillance.
Radiologie conventionnelle
- Radiologie en poste fixe ou mobile
Contrôle obligatoire du matériel tous les ans par un organisme agréé.
Présence d’un voyant lors de la mise sous tension du générateur.
Affichage des consignes d’information.
Le personnel doit être formé. - La zone contrôlée
Elle est intermittente pour les radios conventionnelles en poste mobile( radio au lit du patient…):
Elle se trouve autour de l’appareil émetteur.
Lorsque la présence d’un salarié est nécessaire à proximité du patient, en zone contrôlée:il faut toujours se demander si cette présence est vraiment nécessaire, si c’est le cas, le port d’une dosimétrie opérationnelle est obligatoire.
Pour un enfant, demander l’assistance d’un parent par exemple. - La zone surveillée
Elle se trouve le plus souvent derrière le paravent de verre plombé qui protège le pupitre de commandes. - Porter les équipements de protection individuelle.
- La radiologie conventionnelle en poste mobile.elle donne des clichés de qualité moindre,
et provoque l’irradiation des personnes présentes à proximité. Il faut donc faire sortir le personnel non indispensable, éloigner au maximum le manipulateur.
Le port des équipements de protection individuelle est obligatoire :
tablier de plomb,
gants de contention plombé, etc
Un panneau doit être apposé pour signaler l’opération en cours.
Le manipulateur est le plus souvent classé en catégorie B. - Radiologie dentaire
Radio rétroalvéolaire, radio panoramique, téléradiographie crânienne.
Généralement le dentiste n’est pas classé en catégorie A ou catégorie B.
Radiologie interventionnelle
- La radiologie interventionnelle présente plus de risques que la radiologie conventionnelle.
La radiologie interventionnelle est réalisée sous amplificateur de brillance.
Soit il s’agit d’un acte long ( actes vasculaires) : danger pour le chirurgien et son aide, exposition possible des mains, yeux, thyroïde.
Soit il s’agit d’un acte court : fibroscopie, arthroscopie. - La personne compétente en radioprotection doit faire une étude détaillée des postes, définir les zones contrôlées, et zones surveillées.
Tout intervenant direct sera classé en catégorie A :
dosimétrie passive mensuelle,
dosimétrie opérationnelle,
dosimétrie complémentaire, si nécessaire. - Les autres personnes présentes dans la salle seront classées en catégorie A ou B selon l’étude de poste.
- Mesures de prévention pour l’intervenant direct :
tablier plombé,cache thyroïde, lunettes, ou visière plombée. - Placer l’émetteur sous la table.
- Chez les chirurgiens, encourager le port de dosimètres d’extrémité afin d’évaluer les doses effectivement reçues : mains, poignets
Prendre en compte la possibilité de stériliser ce matériel.
Il existe des gants radio atténuateurs qui permettent au chirurgien d’opérer, sans perte de dextérité.
Tableaux des maladies professionnelles associés :
Tableau n°06 RG : Affections provoquées par les rayonnements ionisants (7,6 KiB, 15 992 hits)
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Sites Internet conseillés :
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- Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire
- Autorité de sûreté nucléaire
- Guide pratique de radioprotection
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