Violence au travail : facteurs de risque
Violence au travail : les phénomènes de violence sociale sont le plus souvent subis dans le secteur des services et dans les professions en contact direct avec le public. Ce facteur de risque, lorsqu’il existe, doit figurer dans le document unique pour la prévention des risques.
Organisations du travail
Secteurs professionnels à risque de violence
Facteurs de risques
Organisations du travail
Il existe des organisations du travail qui favorisent l’émergence et le développement de la violence au travail.
- La flexibilité du travail a conduit les entreprises à réorganiser leur structure interne
Cette réorganisation a eu des effets destructurants pour les individus. - On observe une perte des liens entre les individus, d’où un accroissement de la solitude de chacun.
- La violence peut parfois être retournée contre soi et à l’extrême conduire au suicide.
Toute personne peut être victime, dans l’exercice de ses fonctions, d’agression physique ou verbale, de violence,
de la part de personnes extérieures à son lieu de travail.
Les femmes ressentent plus de violence de la part des usagers que les hommes. En effet, le ressenti de la violence est différent pour les hommes et pour les femmes.
Les actes de violence des hommes envers les femmes sont minoritaires
Secteurs professionnels à risque de violence au travail
Les secteurs des services sont largement concernés par les phénomènes de violence sociale:
- Travailleurs du secteur de la santé : infirmiers.
- Transports: chauffeurs de taxi, conducteurs de bus.
- Personnes des stations service.
- Caissiers.
- Agents de sécurité.
- Gardiens de parking.
- Travailleurs sociaux.
- Serveurs des bars et restaurant.
- Enseignants.
- Employés de banque.
Facteurs de risques de violence au travail
- Le maniement d’argent liquide, d’objet de valeur;
- Le travail isolé.
- L’exercice d’une fonction de contrôle, d’autorité.
- Le contact avec des personnes violentes, des patients alcooliques, ou sous l’emprise de la drogue.
Une organisation du travail mal gérée peut accroître l’agressivité des clients:
Par exemple erreurs dans la livraison des produits commandés, erreurs de facturation, manque de personnel aux guichets, etc
La réduction des effectifs conduit certaines entreprises à utiliser des contractuels précaires non qualifiés pour remplacer du personnel, d’où diminution de la qualité du travail, et agressivité des clients non satisfaits.
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- Prévenir la violence chez les soignants à l’hôpital
- Traumatisme psychique
- Prévention de la violence au travail
- Prévention de l’agression verbale et des conflits
- Situations de conflit : cadre légal
- Harcèlement moral
- Stress professionnel
- Risques psychosociaux : outils et dispositifs
- Souffrance au travail
- Suicide et travail
Sites Internet conseillés :
- INRS : Outil de dépistage des risques psychosociaux
- Anact : appui au dialogue social dans l’entreprise
- Site de Philippe Davezies, enseignant chercheur en santé au travail, Université Lyon 1
- Droit de la santé : harcèlement moral, souffrance au travail
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