Thermorégulation
Lorsque la température extérieure augmente, les centres de la thermorégulation situés dans le système nerveux central, vont mettre en jeu différents mécanismes pour augmenter les pertes de chaleur par l’organisme afin de tenter de maintenir la température du corps le plus proche possible de 37 °.
Les centres de la thermorégulation sont situés dans le système nerveux central
Mécanismes mis en jeu lorsque la température extérieure augmente beaucoup
Hypersudation, déshydratation
Les centres de la thermorégulation sont situés dans le système nerveux central
- Des thermorécepteurs centraux sont situés dans la moëlle épinière.
- Et des thermorécepteurs sont situés dans l’hypothalamus.
Mécanismes mis en jeu lorsque la température extérieure augmente beaucoup
Ces centres de la thermorégulation, grâce au système nerveux autonome sympathique, mettent en jeu les mécanismes thermolytiques ( mécanismes qui vont augmenter les pertes de chaleur):
- Vasodilatation périphérique:
- vasodilatation des vaisseaux situés au niveau de la peau, grâce à l’ouverture des shunts artérioveineux , d’où une augmentation du débit sanguin cutané :
La circulation cutanée est un véritable échangeur thermique, ce phénomène est sous contrôle du système nerveux sympathique. - Sudation par stimulation des glandes sudoripares
En effet l’élimination de la chaleur est réalisée grâce à l’évaporationde la sueur:
1 g de sueur élimine 0,60 Kcal.
Ces mécanismes concourent à augmenter les pertes de chaleur, c’est à dire augmenter la thermolyse, afin de maintenir la température du corps le plus proche possible de 37°.
Hypersudation, déshydratation
Cette hyppersudation entraîne une perte d’eau et de chlorure de sodium.
Progressivement une déshydratation peut apparaître:
Une deshydratation correspondant à 5% de la masse corporelle augmente la fréquence cardiaque.
Cette déshydratation peut entraîner une augmentation de la température corporelle.
En effet la vasodilatation peut entraîner une hypovolémie qui peut être menaçante : perte possible de 4 litres de sueur par heure.
Cette hypovolémie peut alors provoquer une vasoconstriction périphérique et splanchnique,
pour préserver une volémie efficace,d’où une sudation impossible,
ce qui rend la thermorégulation impossible.
La thermolyse est alors inférieure aux gains de chaleur, par conséquent la température centrale augmente : c’est le coup de chaleur.
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Documents disponibles :
Ministère du travail
INRS
INPES
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