Impact de l’usage des écrans sur la vision
L’écran est en général placé à 50 ou 60 cms de l’oeil : c’est la vision intermédiaire qui est mise en jeu, nécessitant un effort constant d’accommodation.
Causes de la fatigue visuelle
Pauses lors du travail sur écran
Contre-indications visuelles pour le travail sur écran
Le travail sur écran révèle les pathologies, mais ne les déclenche pas : seule exception, apparition possible d’une myopie accommodative après plusieurs années de travail intensif sur écran.
Causes de la fatigue visuelle
- Presbytie vers 40 ans :
proposer une correction. - Hypermétropie ou astigmatisme :
proposer des verres de repos. - Troubles de la vision binoculaire :
ils sont très fréquents, souvent lié à une exophorie.
Proposer une rééducation dans ce cas.
Pauses lors du travail sur écran
Une pause a pour but de faire relâcher l’accommodation. Il faut obtenir au moins 1 minute de relâchement en regardant au loin.
Il faudrait faire une pause avant que n’apparaisse la fatigue visuelle, l’idéal étant 5 minutes de pause toutes les 2 heures :
- avant l’apparition de la fatigue, 5 mn de pause suffisent ;
- après installation de la fatigue, 30 mn seraient souhaitables.
L’œil n’est pas fait pour une accommodation soutenue.
Contre-indications visuelles pour le travail sur écran
Elles sont rarement absolues
Contre-indications visuelles optiques
- Myopie
- Pas de réserve en dessous de 6 dioptries.
- Au-delà de 6 dioptries, il faut diminuer et fragmenter le temps de travail sur écran.
- Hypermétropie
- L’hypermétropie légère est compensée par des lunettes de repos.
- Au-delà de 4 à 5 dioptries, la gêne justifie la diminution et la fragmentation du temps de travail sur écran.
- Astigmatisme
- il est source de gêne, s’il est important, oblique ou inverse
- Contre-indications visuelles motrices
- Diplopie : vision d’un objet en double.
- C’est une contre-indication.
- Il faut limiter le plus possible le travail sur écran
- Elle est souvent secondaire à une paralysie oculomotrice ou à une hétérophorie très importante.
- Nystagmus ( mouvements oscillatoires du globe oculaire).
- Hétérophories
- Limiter le temps de travail si l’hétérophorie dépasse 14-15 dioptries.
- Les ésophories sont souvent bien supportées (strabisme convergent latent).
- L’anisophorie est une contre-indication.
- Les insuffisances de convergence doivent être rééduquées.
Contre-indications visuelles organiques
- Les personnes porteuses de glaucome : elles doivent être suivies par l’ophtalmologiste.
Le travail sur écran n’a d’incidence ni sur la tension oculaire, ni sur la rétine. - Aphakies unilatérales : attendre que le salarié s’habitue à sa prothèse.
- Les maladies oculaires en évolution feront l’objet d’une inaptitude temporaire.
Contre-indications visuelles fonctionnelles
- Mauvaise résistance à l’éblouissement.
Elle peut se voir dans les rétinopathies diabétiques.
Dans ce cas limiter ou fractionner le travail sur écran.
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