Une morsure doit-elle être considérée comme un accident d’exposition au sang ?

Doit-on mettre en place le protocole « conduite à tenir en cas d’AES, accident d’exposition au sang », pour un soignant qui a été mordu par un patient à l’hôpital ?

Cette morsure constitue un accident d’exposition au sang : en effet, une morsure constitue une blessure, en cas d’effraction cutanée chez le soignant, il peut exister un contact avec le sang du patient, si la salive de ce dernier présente des traces de sang.

Concernant le risque de transmission du VIH :
le médecin référent pour la prophylaxie du Sida évaluera le risque infectieux en fonction notamment de la profondeur de la blessure, du statut sérologique du patient source.

Si l’on se réfère à la circulaire interministérielle du 13 mars 2008 relative aux recommandations de prise en charge des personnes exposées à un risque de transmission du virus de l’immunodéficience humaine :
si l’exposition est considérée comme minime, dans le cadre d’une morsure, la prophylaxie post-exposition vis à vis du VIH n’est pas recommandée, que le patient source soit infecté par le VIH ou de sérologie inconnue.

Accidents d’exposition au sang, AES,