Epicondylite chez un plaquiste

Je suis plaquiste jointoyeur en CDI, je suis victime d’une épicondylite droite récalcitrante, en arrêt (AT) depuis le 05/10/2009. Le médecin de la Sécurité sociale préconise une reprise de travail tout en étant au repos (diagnostic complètement contradictoire). En date du 05/02/2010 mon médecin traitant me dirige vers un mi-temps thérapeutique pour me permettre un retour progressif à mon travail. J’en informe mon employeur qui de suite me refuse cette solution. J’aborde la solution de rupture conventionnelle de contrat avec lui ( Je veux sortir de cette situation qui me pèse, tant au point de vue professionnel que moral …). Bien évidemment il n’est pas pour car il perdrait soi-disant certains avantages liés à mon contrat d’embauche… Il me propose de faire un abandon de poste …. Je souhaite voir le médecin du travail qui pourrait peut être solutionner cette situation. Bien évidemment j’ai moins mal, mais je crains que le fait de porter plusieurs plaques de plâtre de 30kg n’aggrave mon état de santé.(d’où l’importance du mi-temps thérapeutique). Que dois je faire ? Je n’ai pas envie de donner ma démission ou frauder la Sécurité sociale.

Il faut effectivement demander à rencontrer le médecin du travail, du fait de votre absence vous devez passer une visite de reprise du travail.
Si votre employeur ne l’organise pas, vous pouvez solliciter directement le médecin du travail, mais il faudra avertir l’employeur de la date de la visite.

Dans un cas tel que le votre, le médecin du travail peut entrer en contact avec le médecin conseil de la Sécurité sociale, pour voir s’il accepte de prolonger votre arrêt afin de ne reprendre votre poste de travail que lorsque vous serez guéri afin de pouvoir reprendre à temps plein.

La rupture négociée du contrat de travail n’est pas possible dans le cadre d’un arrêt de travail qui est imputable à un accident du travail ou une maladie professionnelle.