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Pénibilité... épisode 2 ! (projet réforme retraite 2013)
4 juillet 2014
11:37
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ChocolatPistache
Member
Nombre de messages du forum : 7
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3 juillet 2014
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Oui Henri, je suis d'accord sur le fait qu'il faut retracer les expositions depuis 2012 mais le mieux c'est d'utiliser les seuils que va nous fournir de manière officielle très prochainement la réglementation (plutôt que le flou artistique dans lequel on baigne depuis plus de 2 ans...).

 

De plus, je crois très peu à l'application de tel sanction avant 2016. En effet, la parution de la loi de janvier 2014 et la parution de seuils très bientôt illustre bien le fait que le législateur a pris conscience de inapplicabilité du 1er dispositif pénibilité qui n'avait ni queue, ni tête et qui a clairement était bâclé selon moi. Si un nouveau dispositif est mis en place aussi rapidement c'est justement parce que les retours sont très mauvais sur le précédent, qui était inapplicable...ou tout du moins trés loin d'être clair et surtout juste (seuils différent en fonction des entreprises).

4 juillet 2014
11:56
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Henri
Member
Nombre de messages du forum : 293
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18 mars 2012
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(suite)

Le seul vrai problème au fond en ce moment c'est surtout celui des salariés remplissant les conditions actuelles de retraite "anticipée/pénibilité" mais n'ayant pas de FiPE. Il doit bien y en avoir de tels salariés. Bye.

4 juillet 2014
21:13
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AtouSante
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Nombre de messages du forum : 1931
Membre depuis :
11 mai 2011
sp_UserOfflineSmall Hors ligne

ChocolatPistache a écrit :

Bonjour, je viens de m'inscrire sur ce forum car ce sujet m'intéresse particulièrement en ce moment.

Je souhaitais vous demander si vous avez une idée de la date de parution des décrets et arrêtés relatifs à la définition des seuils de pénibilité?

De plus, pour la mise en place des fiches d'expositions à la pénibilité, il convient bien de se conformer à la valeur de l'arrêté du 30/01/2012?

Enfin, Henri pouvez vous me préciser de quel document vous tirez les information en italique sur le poste ci-dessus?

En tout cas merci pour toutes informations qui me sont réellement très utile dans ma mission.

On retrouve les principaux seuils donnés par Henri dans ce document de travail, qui résulte d'une concertation pour la mise en place du compte personnel de prévention de la pénibilité.

4 juillet 2014
21:21
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AtouSante
Administrateur
Nombre de messages du forum : 1931
Membre depuis :
11 mai 2011
sp_UserOfflineSmall Hors ligne

Henri a écrit :

(suite)

Le seul vrai problème au fond en ce moment c'est surtout celui des salariés remplissant les conditions actuelles de retraite "anticipée/pénibilité" mais n'ayant pas de FiPE. Il doit bien y en avoir de tels salariés. Bye.

Il faut se référer au dispositif qui résulte de la loi de 2010 : dispositif nettement plus restrictif que celui qui est en projet puisqu'il faut nécessairement une IPP résultant d'un accident du travail ou maladie professionnelle pour pouvoir prétendre à une retraite anticipée au titre de la pénibilité et de plus si l'IPP est comprise entre 10 et 20%, l'assuré doit prouver qu'il a été exposé pendant 17 ans à des facteurs de risque de pénibilité et pour le prouver il peut produire : bulletin de paye, contrat de travail, les fiches d'exposition ( qui ont précédé les fiches de prévention des expositions)…

Les 2 dispositifs de retraite anticipée au titre de la pénibilité vont coexister...Celui qui résulte de la loi de novembre 2010 et celui qui résulte de la loi de janvier 2014

5 juillet 2014
12:09
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Henri
Member
Nombre de messages du forum : 293
Membre depuis :
18 mars 2012
sp_UserOfflineSmall Hors ligne

Hello !

J'ai un point de vue un peu différent AtouSanté :

- On ne "retrouve " pas les "principaux seuils donnés par Henri" dans le second rapport en question car les seuils que j'ai donnés sont au contraire issus d'un projet de décret utilisant ce rapport mais donc postérieur au rapport. Il serait plus juste de dire qu'on retrouve en partie les préconisations du rapport dans les seuils, retravaillés et plus aboutis, du projet de décret en préparation.

- Comme tout le monde je suis curieux de voir comment la pénibilité 2 va être "en partie différée" selon l'annonce du 1er ministre tout en transformant les dispositions de la pénibilité 1. Mais je paris volontiers un café-croissant que les deux dispositifs "pénibilité" ne coexisteront pas : au 1er janvier 2015 la "loi de novembre 2010" va devenir applicable en remplaçant véritablement certaines des dispositions de la "loi de janvier 2014". Pour moi au 1er janvier 2015 il n'y aura bien qu'un seul dispositif pénibilité, le "nouveau".

A+

6 juillet 2014
8:37
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AtouSante
Administrateur
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11 mai 2011
sp_UserOfflineSmall Hors ligne

Henri, en pratique pour les seuils d'exposition, la seule différence que j'ai trouvée entre le document de travail et le projet de décret concerne le bruit :

le projet de décret ajoute cette précision :

"Exposition à un niveau de pression acoustique de crête de 135 dB(C), 120 fois/an."

 

En France on aime bien empiler les textes comme des mille-feuilles 😉

 

A suivre...

6 juillet 2014
11:28
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Henri
Member
Nombre de messages du forum : 293
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18 mars 2012
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Hello !

Au jeu des 7 différences entre le rapport et le rédaction du projet d'article D4161-2 moi j'en trouve bien 7 Smile je gagne quoi ?

1- Les seuils vibration du projet ne sont plus exprimés en "valeurs d'action obligatoires" (ce qui introduisait une ambiguïté quant à la nature des grandeurs à considérer).

2- Les dangers chimiques à retenir sont maintenant identifiés par des mentions "Hxxx" de la classification CLP (cf projet d'arrêté 1).

3- De même la méthodo d'EvRP chimiques est également définie (cf projet d'arrêté 2 associé), simple et non quantitative.

4- Pour le bruit le seuil d'exposition n'est plus exprimé en "valeur d’action obligatoire" et surtout le projet ajoute qu'on considère l'exposition de l'oreille  (contrairement aux valeurs d'action / expo quotidienne).

5- Toujours pour le bruit, le projet D4161-2 considère le nombre de "fois" où le Lpc dépassera le seuil au lieu de cumuler cet indicateur sur une durée horaire comme le rapport. Néanmoins ce nombre de "fois" reste une curieuse approche.

6- Le travail de nuit est "naturellement" compté en nombre de nuits maintenant...

7- A propos des équipes successives alternantes le projet ne mentionne plus le "travail atypique de nuit" du rapport, mais maintient par contre sa restriction aux équipes alternantes avec travail de nuit (ce qui à mon sens constitue une curieuse modification de la définition légale de cette pénibilité).

Je ne vois pas ici quels textes "en France on aime bien empiler" car, en définissant une première fois ces seuils de pénibilité pour 2015, je trouve au contraire qu'on comblera une importante lacune de la pénibilité 2012. J'ajoute que personnellement, dans le cas du bruit et des vibrations notamment pour lesquels la notion d'expo journalière est déjà posée par la réglementation, j'aurais judicieusement défini les seuils de pénibilité en "nombre de jours/an ou l'expo quotidienne dépasse telle valeur".

A suivre…

7 juillet 2014
8:50
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ChocolatPistache
Member
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3 juillet 2014
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Bonjour,

J'avais bien trouvé le document de M. de Virville mais je n'ai pas trouvé le projet de décret.

Pouvez vous me donner un lien vers ce document?

Merci.

7 juillet 2014
10:47
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Henri
Member
Nombre de messages du forum : 293
Membre depuis :
18 mars 2012
sp_UserOfflineSmall Hors ligne

Hello !

ChocolatPistache j'ai déjà précisé que les informations que j'évoque proviennent de plusieurs projets (de décrets et arrêtés) qui circulent officieusement ici ou là sans qu'on en connaisse la date ou le caractère définitif. Désolé je ne connais aucun lien que je puisse fournir pour consulter ces projets. De plus les dernières déclarations de notre 1er ministre devraient probablement infléchir encore un peu ces projets de textes, qui sortiront peut-être après la conférence sociale tripartite qui démarre aujourd'hui.

"Wait and see"… HenriPrev "chez" gmail.com

7 juillet 2014
16:59
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JeremyPai
France
Member
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Membre depuis :
7 juillet 2014
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Bonjour à tous,

 

Déjà merci pour les informations apportées, j'avais déjà connaissance de tout ça mais votre point de vue rend ça un peu plus pratique.

 

Je travaille actuellement sur la pénibilité au travail (thèse) et l'établissement d'un logiciel de diagnostic pénibilité dans lequel il "suffira" pour les facteurs correspondants (Les 10 mis à part Travail nuit, en équipes et ACD), d'associer un volume horaire en h/an) sur les postes occupés durant 1 année avec le fréquentiel de pénibilité sur les postes occupés (en x/h, x étant l'indicateur retenu pour le facteur correspondant). Vaste projet que j'essaye de mener au mieux.

 

Comme disait Henri, pour les vibrations et le bruit, c'est assez particulier puisque nos mesures effectuées sont des valeurs d'exposition journalière... pour le bruit, je propose au sein de ma thèse de considérer cette exposition comme étant régulière sur le poste (La eq moyen) et de l'associer au volume horaire. Pour les vibrations par contre, je sèche un peu, si vous avez des pistes concernant le suivi de ces vibrations...

 

C'était pour ma partie un peu présentation, je vais également apporter mon point de vue sur les futurs textes : 

 

- Décrets et arrêtés sont en cours de rédaction : http://www.esqualearning.com/f.....racabilite. par exemple. J'attends avec impatience celui sur les ACD qui est quand même le facteur le plus flou pour le moment.

- Henri, vous avez raison concernant les fiches. On ne doit PAS rédiger des fiches pour des travailleurs qui ne sont pas ou pas assez exposés aux facteurs de pénibilité, la réglementation est claire là-dessus. Par contre, il me semble que nous devons JUSTIFIER cette non-exposition ou cette exposition en deçà des seuils. Ainsi, je pense que nous avons presque une obligation de diagnostic.

- Pour l'application des mesures de prévention : Que proposez-vous? Moi je prends une échelle de cotation des différentes mesures (Individuelles, organisationnelles et collectives de 1 à 3, 3 étant le plus efficace).

Voilà pour ma part, j'ai plein d'autres idées en tête et je suis ravi d'avoir trouvé un forum sur lequel nous allons pouvoir échanger.

Cordialement,

Jérémy

7 juillet 2014
21:21
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Henri
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18 mars 2012
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Hello !

Jeremy, qq rebonds à discuter :

- Pourquoi colorer ton idée de logiciel d'une notion de "diagnostic" (peu justifiée) et pourquoi en écarter certains facteurs…? Pour moi un hypothétique logiciel du genre devrait par définition être surtout le prolongement du processus de l'EvRP pour la gestion des FiPE !

- Malgré ma remarque pour des seuils de pénibilité bruit et vibration (et ACD en fait) exprimés en terme d'exposition quotidienne déjà existantes, le problème n'est pas critique car pour établir des expos quotidiennes il nous faut déjà disposer d'expo ponctuelles, et on s'en servira aussi pour établir les pénibilités…

- Pour le bruit, je ne vois pas bien ce que signifie ta proposition de considérer cette exposition comme étant régulière sur le poste (La eq moyen)*  mais je crains que cette interprétation** fort libre soit fausse. Peux-tu l'expliquer et l'illustrer ?  

* en soi "LAeq moyen" c'est déjà une sorte de pléonasme.

** en l'état du projet le critère de la pénibilité bruit vise le nombre d'heures où l'oreille du salarié est exposée à plus de 80 dB(A)

- Pourquoi sèches-tu particulièrement sur les vibrations ? C'est pourtant pareil que pour le bruit.

- Attention le lien que tu donnes ne marche pas (et par ailleurs un site qui propose encore une formation sur l'établissement des fiches individuelles d'exposition aux risques chimiques me semble douteux).

- Pourquoi vouloir "justifier" les non-pénibilités individuelles ? Le DUER suffira bien et de manière collective (nous n'avons pas "presque une obligation de diagnostic de la pénibilité", mais une obligation d'EvRP et d'établissement des FiPE le cas échéant).

- Je ne comprends pas ta problématique sur "l'application des mesures de prévention" (avec ou sans "échelle de cotation" ?)  dans les FiPE semble-t-il (?)...

Globalement j'ai l'impression que tu penses la pénibilité comme un objet indépendant de l'EvRP et du programme de prévention des risques professionnels de l'entreprise qui en découle, alors que la gestion de la,pénibilité n'en est qu'un sous-processus.

A+

7 juillet 2014
22:13
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AtouSante
Administrateur
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Henri a écrit :

Je ne vois pas ici quels textes "en France on aime bien empiler" car, en définissant une première fois ces seuils de pénibilité pour 2015, je trouve au contraire qu'on comblera une importante lacune de la pénibilité 2012. J'ajoute que personnellement, dans le cas du bruit et des vibrations notamment pour lesquels la notion d'expo journalière est déjà posée par la réglementation, j'aurais judicieusement défini les seuils de pénibilité en "nombre de jours/an ou l'expo quotidienne dépasse telle valeur".

A suivre…

Henri, en disant cela je faisais allusion aux dispositifs de retraite pour pénibilité : l'un prenant en compte l'IPP et l'autre non...

7 juillet 2014
22:23
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AtouSante
Administrateur
Nombre de messages du forum : 1931
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11 mai 2011
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Je pense que les objets connectés aideront à évaluer très objectivement et au fil du temps certains facteurs de pénibilité : e

JeremyPai a écrit :

Je travaille actuellement sur la pénibilité au travail (thèse) et l'établissement d'un logiciel de diagnostic pénibilité dans lequel il "suffira" pour les facteurs correspondants (Les 10 mis à part Travail nuit, en équipes et ACD), d'associer un volume horaire en h/an) sur les postes occupés durant 1 année avec le fréquentiel de pénibilité sur les postes occupés (en x/h, x étant l'indicateur retenu pour le facteur correspondant). Vaste projet que j'essaye de mener au mieux.

 

7 juillet 2014
23:07
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ChocolatPistache
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Bonsoir JeremyPai,

 

Merci pour ton lien, mais je crois qu'il est mort, je l'ai trouvé dans la journée: http://www.esqualearning.com/f.....bilite.pdf

 

Je précise moi aussi ma situation: je suis étudiant en école d'ingénieur et je suis actuellement en stage dans une entreprise (sous-traitant automobile)  de 250 salariés  environ et je suis chargé de la mise en place des fiches d'expositions.

Jérémy,pour ce qui est du bruit et des vibrations, voici comment j'envisage la situation (à partir des données que je possède puisque je ne peux quasiment pas effectuer de mesure étant donnés que nous ne possédons presque pas de matériel):

 

  • Le bruit: je vais exploiter les (quelques) valeurs de Lex 8h que je possède pour chaque en poste. Si c'est valeur dépasse 80 dB (A) je le ferais savoir sur des fiches types, ce sont les RH qui seront chargés de déterminer si le salarié occupe ce poste plus 600h par an (les rotations au niveau des postes sont nombreuse et très variable en fonction de l'activité, et cela n'est pas planifié à l'avance). 
  • Les vibrations: je possède ici encore simplement quelques valeurs d'exposition quotidiennes A(8). Là aussi, pour moi la situation est simple: si c'est valeurs dépassent les seuils sur 8h, je le signale sur une fiche d'exposition type et ce sera bien aux RH de déterminer la durée totale d'exposition.
Je pense qu'il est judicieux d'utiliser c'est 2 paramètres (A(8) et Lex 8h) puisque ce sont ces paramètres qui sont utilisés dans la réglementation pour établir les VDA et VLE.
Bien sûr je vais demander à ce que des mesures soit réalisées puisque nous ne possédons pas de valeurs récentes pour l'ensemble de l'entreprise. 
Est-ce que cela vous parait cohérent?
7 juillet 2014
23:35
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ChocolatPistache
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3 juillet 2014
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J'ai mis 2 heures pour poster le message du coup je suis un peu décalé (pas vu les messages de AtouSanté et Henri)...

Simplement Henri, je n'ai moi aussi pas souvenir d'avoir lu dans la législation ou dans la réglementation le fait qu'il faut justifié le non-établissement d'une fiche d'exposition à la pénibilité. Toutefois, j'ai bien lu dans des brochures de l'INRS qu'il fallait réaliser un diagnostic d'exposition à la pénibilité avant d'établir les fiches d'exposition. Toutefois, il n'y avait pas de référence réglementaire et il est préciser que ce diagnostic d'exposition à la pénibilité doit être intégré au DUER . Est-ce que vous pensez comme moi que si le DUER a été correctement réalisé et qu'il prend en compte les 10 facteurs de risques définis à l'article D. 4121-5 du code du travail, ce diagnostic n'est pas nécessaire?

A+

PS: désolé pour l'écriture en tout petit sur le post précédent, c'est involontaire.

8 juillet 2014
9:29
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Henri
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18 mars 2012
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Hello !

AtouSanté, en l'occurrence les textes évoluent plus qu'ils ne s'empilent. N'empêche qu'ici cela tend à passer par zéro la "1ère pénibilité" (ceux qui n'ont encore rien fait se trouve un mauvais prétexte pour attendre la "2ème pénibilité"…). En ce qui concerne les progrès dans les moyens de métrologie "embarquée" sur l'opérateur je déplore qu'on utilise l'anglais pour communiquer entre français…

ChocolatPistache tu es dans l'erreur (si contexte "pénibilité 2015") ni l'exposition sonore quotidienne ni l'exposition journalière aux vibrations ne doivent être utilisées pour déterminer ces pénibilités compte tenu des seuils tels que le projet de décret les formulent à ce jour… par contre tu es libre de procéder ainsi tant que tu restes dans la "pénibilité 2012".

Voici un contre-exemple bruit pour le prouver : un salarié travaillant 45 semaines de 35 heures, cumule 1h30 d'expo chaque jour sans EPI à une ambiance sonore de 90 dB(A), le reste du temps il travaille au calme (environ 70 dB(A)). Son exposition sonore quotidienne est supérieure à 82 dB(A). Si tu utilises cette exposition sonore quotidienne pour déterminer s'il est situation de pénibilité au travail tu vas dire oui (n'est-ce pas ?). Mais en réalité si tu considères le "vrai" seuil de pénibilité bruit (exposition de l'oreille > 80 dB(A) et > 600 h/an) alors tu détermines que cet opérateur n'est exposé à plus de 80 dB(A) que 340 heures/an environ. Donc en réalité il n'est pas en pénibilité bruit !

Mais voici un contre-exemple plus général : imaginons que 50 de tes opérateurs aient une exposition sonore quotidienne (Lex,d) de l'ordre de 82 à 83 dB(A)… selon toi ils sont en situation de pénibilité bruit (n'est-ce pas ?). Mais si maintenant j'observe qu'ils sont en permanence protégés par des EPI, alors c'est bien le diable si leurs oreilles sont réellement exposées à plus de 70 dB(A) en permanence sans que pour autant leur Lex,d ne change… Et en réalité ils ne sont donc pas à identifier en pénibilité ! 

A propos de "diagnostic pénibilité" : ce terme renvoie essentiellement, en regard du code de la sécurité sociale (art D138-28), à la détermination par les entreprises de plus de 50 salariés du % de salariés qu'ils sont en pénibilité afin de savoir si elles sont soumises à l'obligation de négocier un accord ou de formaliser un plan d'action pénibilité. C'est donc de toute façon un cas particulier d'exploitation des exigences générales de gestion des pénibilités prévu par le code du travail dans toutes les entreprises. Donc j'oublie ce terme de diagnostic.

Par contre je suis convaincu que la détermination "oui/non" des pénibilités est un "détail" du processus d'EvRP. Dans la pénibilité 2012 c'est évoqué par l'idée que la FiPE est établie "en cohérence avec l'évaluation des risques prévue à l'article L4121-3". Dans les projet de la pénibilité 2015 un nouvel article R4121-1-1 va carrément demander à l'employeur de consigner dans une annexe du DUER les "données collectives utiles à l'évaluation des expositions individuelles aux facteurs de risques [ceux de la pénibilité], facilitant l'établissement des FiPE", notamment à partir de l'identification de situations types d'exposition".    

Donc plutôt que "si le DUER a été correctement réalisé et qu'il prend en compte les 10 facteurs de risques définis à l'article D. 4121-5 du code du travail, ce diagnostic n'est pas nécessaire?" je pense plutôt "le processus d'EvRP doit être conçu de manière à intégrer la détermination collective de toutes les pénibilités". C'est à dire concrètement que le DUER doit afficher des résultats utilisant notamment les critères des seuils de pénibilités. Je pense même qu'il doit carrément comporter une FiPE collective pour chaque UT ! C'est d'ailleurs ce que j'ai induit chez nous dès début 2012.

En fait la vraie pertinence c'est que l'EvRP produise un "profil de risques" décrivant les facteurs de risques et les facteurs de prévention, valorisant les niveaux de risques de manière conforme aux critères réglementaires le cas échéant (critères de risques et de pénibilités) et en signalant au passage les éventuelles pénibilités déterminées (une simple astérisque ici ou là).

Autant dire que cela flingue tous les DUER (et logiciels) produisant une fausse EvRP avec un simple moteur transverse de "cotation" du genre "Risque = Probabilité / Gravité" (voire pire)…! Mais c'était déjà vrai avant la pénibilité.

Bye.

8 juillet 2014
15:47
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JeremyPai
France
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7 juillet 2014
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Bonjour à tous,

 

Henri, mon premier message n'était pas très clair, je m'en suis aperçu, je vais essayer d'apporter une réponse un peu plus complète pour que nous puissions échanger sur les différents sujets abordés :

 

1 - Mon diagnostic est en fait une évaluation de la pénibilité pour les salariés. En effet, je pars du principe où dans mon entreprise, l'EVRP est non-cohérente avec la pénibilité (de par les groupes d'expositions imposés par la maison mère, je pense que ça ne refléterait pas l'exposition réelle aux facteurs). Je ne peux donc pas l'utiliser en l'état actuel, ma thèse consiste à proposer un outil analogue à l'EVRP.

 

2 - J'ai compris le pléonasme, c'était juste indiqué ça dans les mesures de bruit que j'ai pu récupérer dans mon entreprise. Puisque La eq est déjà une mesure moyenne (quid du cas où plusieurs La eq sont relevées? On peut en faire une moyenne non?).

 

Ma question réelle est : Peut-on utiliser pour une exposition de 2h/jour par exemple, une mesure du bruit établie pour une journée de 8h de travail?

Si non, que pourrions-nous faire pour "quantifier" l'exposition au bruit d'une personne mobile dans l'entreprise? (Mobilité, maintenance)

 

3 - Vibrations : Même question que pour le bruit au final

4 - Pour le lien, mea culpa, c'était juste le projet de décret je ne venais pas faire la publicité de cette entreprise (fiches d'exposition aux produits chimiques étant "intégrées" dans les "FiPE"

5 - Mon idée de "justifier" les non-pénibilités est juste à titre indicatif et pour régler les futurs litiges qui occasionneront des soucis pour les entreprises (un salarié peut demander la correction des informations et les inspecteurs du travail vont venir vérifier les informations) donc autant posséder les études qui nous ont permis de définir l'exposition à la pénibilité de nos salariés.

6 - Mesures de prévention : Nous devons établir le franchissement ou non du seuil après application des mesures de prévention, comment mesurer l'effet des mesures sachant que par exemple pour le bruit un salarié peut porter chaque jour des bouchons différents? Il peut également les enlever 30 minutes par jour etc.

J'ai proposé dans ma thèse une cotation brute de la pénibilité (de 1 à 4 en faisant évoluer l'exposition horaire au-dessus des seuils : pour le bruit jusqu'à 300h > 80 dB(A) = 1, 450h = 2, 600h = 3 et 750h = 4, pour chaque facteur la cotation 3 représente le franchissement du seuil. Ensuite j'applique les mesures de prévention en soustrayant au chiffre précédent 0,1,2 ou 3 selon l'efficacité des mesures (de la non-mesure aux protections collectives efficaces et entretenues), la différence nous donnant un chiffre 0,1,2,3 ou 4

0 et 1 : Exposition non significative

2 : Exposition pénible (A intégrer dans les fiches)

3 et 4 : Exposition pénible critique (A intégrer dans les fiches)

Ceci est un outil test, pour voir également si j'ai bien su identifier les évolutions réglementaires attendues. 

J'espère avoir été plus clair Henri vraiment, sinon nous tombons sur une même conclusion de ces évolutions, les DUER "basiques" seront obsolètes pour traiter la pénibilité. Je pense qu'il faut trouver le moyen d'articuler le DUER avec les études pénibilité pour intégrer les facteurs présents dans les différentes analyses adéquates.

 

Autre question subsidiaire : Que pensez-vous du projet de méthode d'évaluation des ACD pour la pénibilité? Suis-je le seul à la trouver assez nébuleuse?

 

Cordialement,

 

Jérémy

8 juillet 2014
19:01
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Henri
Member
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18 mars 2012
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Hello !

Jérémy je réponds point par point à tes compléments :

1- Je comprends que tu n'aies probablement pas la main pour changer l'actuel processus d'EvRP… mais tu es au pied du mur en tant que Préventeur : l'accepter et créer une détermination des pénibilités plus ou moins merdique et en faisant deux fois le travail (ton "ne pas utiliser l'EvRP dans son état actuel et proposer un outil analogue à l'EVRP"), ou au contraire argumenter et proposer des évolutions de l'EvRP permettant de servir une détermination conjointe et à moindre coût des pénibilités d'une manière bien plus pertinente et plus cohérente au global. D'autant que tu en as le prétexte royal dans le code du travail : la proximité que pénibilité et EvRP doivent avoir…

2 – Pour le bruit c'est pareil, si les expositions actuelles sont mal connues ou du moins si elles servent mal la détermination de la pénibilité bruit vas-tu sérieusement proposer un dispositif qui sera une sorte d'EvRP "bis"?

NB : comme son nom l'indique un LAeq est un niveau sonore continu fictif sur telle durée équivalent aux niveaux de bruit réels mais variés subis par l'opérateur au cours de cette durée de travail. Et si on a les niveaux sonores continus équivalents de trois phases de travail on peut les compiler en calculant une "sorte" de "moyenne" (ce n'est une moyenne arythmétique mais une intégration dans le temps d'un truc logarythmique). Ex : pour un opérateur exposé 30min à 92 DB(A), puis 2H à 85 dB(A) et le reste du temps à 80 dB(A) par il n'est pas question de le considérer exposé à une moyenne de 85,6 dB(A) en "moyenne"…! Son exposition sonore quotidienne est plutôt de l'ordre de 84 dB(A) (voir le document INRS ED 6035). 

Mais je ne comprends pas ta question "Peut-on utiliser pour une exposition de 2h/jour par exemple, une mesure du bruit établie pour une journée de 8h de travail ?"  Peux-tu la préciser ? L'illustrer ? Que sont ces 2h/j ? Etc…

Si non, pour "quantifier" l'exposition au bruit d'une personne très mobile dans l'entreprise, digère le document INRS ci-dessus et tu sauras… En pratique on l'équipe souvent d'un dosimètre bruit et on en tire son Lex,d !

3 – Vibrations, "Même question que pour le bruit au final"… euh… donc même réponse de ma part…

4 – Pour le lien, effectivement l'interprétation fort libre des obligations de l'employeur par ce site est plutôt dangereuse pour ceux qui voudraient l'écouter (ex : les fiches d'exposition aux risques chimiques n'ont pas être intégrées dans les "FiPE puisqu'elles ont disparu maintenant !).

5- Pour moi l'archivage du DUER suffit comme tracabilité des non-pénibilités. De plus il me semble que c'est la SS qui sera en charge du contrôle et du contentieux des FiPE ou CPPP (pas l'IT).

6- "Comment mesurer l'effet des mesures [de protection j'imagine] sachant que par exemple pour le bruit un salarié peut porter chaque jour des bouchons différents? Il peut également les enlever 30 minutes par jour etc". La détermination des pénibilités se fait "au regard des conditions habituelles de travail appréciées en moyenne sur l'année… notamment à partir des données collectives R4121-1-1… en prenant en compte le cas échéant les situations types d'exposition d'un éventuel accord de branche…" extraits du futur D4161-1), tout ça pour dire qu'on ne pas barder chaque opérateur de multiples enregistreurs toute l'année pour en sortir son journal intime exact ! Ex : crois-tu vraiment que chaque jour le type d'EPI porté sera d'une efficacité différente ? Et même si tu considères qu'un EPI bruit ne protège que de 20 dB(A), penses-tu avoir beaucoup d'opérateurs travaillant plus de 600 h/an dans des ambiances dépassant 100 dB(A) ? Tu vois, la détermination de cette pénibilité bruit est très vite faite ! De plus si dans ces situations extra-ordinaires un opérateur se permet de poser son EPI bruit durant qq instants je n'hésiterai pas à lui rappeler les sanctions disciplinaires du règlement intérieur visant la S&ST, non mais…

Désolé mais proposer une cotation ("brute" ? brute ou pas) à plusieurs niveaux de la pénibilité est totalement inutile mais surtout incongrue vu qu'il s'agit juste de la déterminer s'il y a pénibilité "Oui ou Non" !!!!!!!!!! Je n'en comprends pas la finalité vu la formulation des seuils annoncés. De plus avec tes cotations tu t'empêtres dans un mécanisme aussi couteux qu'injustifié qui t'amène à parler de pénibilité même en dessous du seuil (!) et à constater une baisse virtuelle des niveaux d'exposition alors que la pénibilité doit être établie selon les expositions effectives ! Tout cela est inutile en matière d eprévention, dangereux pour l'employeur (risque de non conformité / ses obligatons) et ses salariés (risque de détermination faussée de leurs pénibilités).

Oui tu as été plus clair, mais malheureusement je crains que cela illustre que tu n'as pas encore assez bien digéré le dispositif de la pénibilité actuelle et à venir.

Ta question subsidiaire (mon avis sur la méthodo d'EvRP des ACD pour la pénibilité) : j'ai l'impression que c'est une resucée très simplifiée et non quantitative de la recommandation CNAM-INRS R409. Ce n'est certainement pas idéal, mais je ne suis pas sûr que nos d'entreprises basiques (beaucoup de TPE et PME) puissent digérer qqchose de plus élaboré… 

Jérémy en message privé je vais te donner mon portable, car je pense qu'il faut qu'on échange en direct. Bye.

10 juillet 2014
11:55
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JeremyPai
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Henri,

Merci pour les réponses apportées, ça me permet de voir les points sur lesquels je dois m'améliorer. Pour vous expliquer un peu, j'ai "repris" la Sécurité cette année donc entre la pénibilité 2012 et celle de 2015, je suis encore perfectible et largement donc pardonnez-moi mes éventuelles incohérences.

Je réponds aux différents points :

1 - Tout à fait d'accord, la proximité sera indispensable. Hors actuellement en tant qu'apprenti je n'ai pas la main sur ce point. La méthode de DU m'est imposée, même si je ne la trouve pas adaptée.Bien entendu, pour un futur poste, je tâcherai d'avoir cette articulation DU-pénibilité. Donc mon objectif là est (hors articulation DU) d'analyser la pénibilité poste et salarié assez précisément.

2 - Bruit : J'aimerais utiliser non pas une "moyenne" mais plutôt une somme d'heures d'exposition annuelle (ex : 400h/an sur le poste). L'objectif étant d'analyser pour une période donnée les pénibilités d'un salarié en cumulant les pénibilités par poste (on en rediscutera par téléphone si vous le voulez bien).

Ma question concernant les mesures du bruit est : Puis-je scientifiquement utiliser une Lex,d ou une La eq qui correspond à une exposition moyenne...pour une durée moindre? Exemple : Un salarié occupe 1h/jour un poste exposé à une Lex,d = 82 dB(A). Puis-je utiliser ce 82 dB(A) pour 1h de travail? J'espère avoir été plus clair!!

3 - Vibrations : Ma difficulté réside dans le fait que les mesures sont seulement en cours et que les notices techniques me donnent juste une exposition < 2,5m/s². Or, si je ne m'abuse, l'outil avec le temps peut engendrer des vibrations plus importantes et il incombe aux employeurs de mesurer les niveaux d'exposition (R.4444-1 et suivants). Donc je ne suis pas plus avancé avec les notices techniques. En fait si je m'en tiens à ces valeurs, il n'y a pas d'exposition au final.

4 - Les fiches d'exposition aux produits chimiques ont disparu, c'est vrai. Je voulais juste dire que la traçabilité des expositions aux produits chimiques a été intégrée au dispositif pénibilité.

5 - D'accord également, mais les anciens DU quand ils sont inexploitables ou ne correspondent pas à la réalité du terrain (pas de mesurage etc.)...c'est plus difficile d'apprécier les "anciennes expositions"

6 - Pénibilité Bruit : OK. J'ai abandonné cette idée de cotation virtuelle des moyens de protection. Vous avez raison et en faisant des tests, je tombais sur des incohérences majeures. L'idée actuelle est d'appliquer les moyens de protection après l'exposition "brute". Exemple pour le bruit prendre la mesure du bruit et appliquer l'atténuation des "moins bons" EIPC dont le port est obligatoire (vraiment un exemple), qu'en pensez-vous?

10 juillet 2014
15:45
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Henri
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Hello !

1 – Si la méthodo d'EvRP est imposée mais peu pertinente pour la détermination des pénibilités dans les UT d'EvRP je vois mal comment s'en sortir sauf à définir cette détermination telle qu'elle appelle les bonnes "entrées"... Ensuite tant pis si l'EvRP ne les produit pas directement. Dans ce cas il faudra bien les produire ou ne pas déterminer les pénibilités.

2 – Bruit… le critère principal est simple : c'est dépasser 80 dB(A) à l'oreille plus de 600 h/an.

2bis… utiliser scientifiquement Lex,d ou une Laeq,t sur une durée moindre ? Certainement pas pour déterminer la pénibilité 80 dB(A) à l'oreille plus de 600 h/an. Les "dimensions" ne ces grandeurs sont scientifiquement inconciliables !

3 – Vibrations : fautes de résultats de mesures réelles tu n'as pas d'autre option que d'utiliser les données issues des notices techniques… Mais dis-moi combien de temps (ordre de grandeur) ces outils sont-ils réellement utilisés chaque jour ?

4 – Oui les fiches d'exposition aux produits chimiques ont disparu. Cette traçabilité a été fortement simplifiée dans les FiPE…

5 – De toute façon les FiPE "2012" commencent début 2012 et se terminent fin 2014, celles de 2015 commenceront début 2015, le tout sans aucune rétroactivité… il n'y a donc pas à apprécier les "anciennes expositions"

6 – "appliquer les moyens de protection après l'exposition brute" c'est par définition le mode d'exploitation du seuil de pénibilité "80 dB(A) à l'oreille plus de 600 h/an. Si des EPI sont effectivement portés et même si on limite leur efficacité à -20 dB(A) il te reste à déterminer si dans certaines UT les opérateurs sont exposés à des bruits de plus de 100 dB(A) plus de 600 h/an…

N'oublie-pas de me donner ton N° tel par mail (HenriPrev chez gmail.com).

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