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Evaluation de l’exposition aux nanoparticules

Atousante - Santé au travail

La caractérisation ponctuelle de l’atmosphère d’exposition aux nanoparticules aux postes de travail constitue la première étape indispensable à la surveillance du personnel dans le cadre de la médecine du travail.

Equipements disponibles pour caractériser l’atmosphère d’exposition
Dispositifs de prélèvement individuel permettant de caractériser l’atmosphère d’exposition
Caractérisation ponctuelle de l’atmosphère d’exposition aux postes de travail
Surveillance en continue de la concentration en nanoparticules

Equipements disponibles pour caractériser l’atmosphère d’exposition

Il existe différents équipements pour mesurer les nanoparticules pour caractériser l’atmosphère d’exposition:

Les appareils disponibles sur le marché sont fondés sur des principes de mesure parfois très différents:

Dans la pratique, il n’est pas rare d’obtenir des valeurs de mesure sensiblement différentes pour un même échantillon en utilisant deux équipements basés pourtant sur le même principe.

Dispositifs de prélèvement individuel permettant de caractériser l’atmosphère d’exposition en nanoparticules

Il n’existe pas d’appareil portatif autonome pour mesurer le nombre, la surface totale des particules etc…

Il est possible d’utiliser les dispositifs de prélèvements individuels particulaires conventionnels fondés sur une mesure différée de masse d’un filtre.

La mesure est réalisée par l’association:

Caractérisation ponctuelle de l’atmosphère d’exposition aux postes de travail

C’est l’étape indispensable à la surveillance du personnel dans le cadre de la médecine du travail.

Il est actuellement possible de caractériser ponctuellement l’atmosphère d’exposition en terme de nanoparticules au poste de travail avec des équipements individuels transportables compacts et de laboratoire.

Il n’existe pas de norme sur les paramètres à mesurer pour déterminer l’exposition aux nanoparticules.

2 approches possibles:

La mesure des particules suivant une technique suffit alors pour permettre d’évaluer ultérieurement celles qui seront exigées dans les prochaines normes.

Quelle que soit l’approche choisie, pour caractériser l’atmosphère aux postes de travail, il faut tenir compte du bruit de fond des particules naturelles et réaliser les mesures au plus près de la zone d’inhalation des personnes. En effet, contrairement aux gaz, les nanoparticules peuvent passer depuis leur source d’émission jusqu’à la zone d’inhalation, d’une forme uniparticulaire qui présente certains effets sur l’organisme, à une forme agglomérée dont les effets peuvent être totalement différents.

Surveillance en continue de la concentration en nanoparticules

La surveillance en continue sera probablement nécessaire à terme pour détecter les fuites accidentelles de nanoparticules aux postes de travail (protection des salariés) et vers l’extérieur ( protection de l’environnement).

Les appareils de monitoring continu doivent être fiables, ne doivent pas se colmater et doivent permettre de réaliser un grand nombre de points de mesures fixes.

Ces informations sont extraites du rapport de l’Afsset publié en juillet 2008
«nanomatériaux et sécurité au travail».

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