Bonjour,
Reconnue comme Travailleur Handicapé (RQTH) suite à un premier AT en 2008, je suis employée au sein d’une association d’aide à la personne sur un poste aménagé. J'ai une IPP de 15 %.
En mars dernier, je me suis blessé au travail suite à un surcroît de travaux ménager (non-respect par son employeur des recommandations du médecin du travail).
Son médecin traitant m'a donc mis en arrêt de travail (AT) pour Névralgie Cervico-Brachiale invalidante. Ce diagnostic a fait l’accord d’une prise en charge Accident du Travail par la MSA en juin 2019 pour « lésion médicalement constatée ».
Je suis donc en AT reconnu depuis fin mars pour Cervicalgie, hypoesthésie, dysesthésie du membre supérieur droit (je suis droitière) avec hernie discale C6 / C7 non opérable et invalidante.
Malheureusement, mon état va en s’aggravant. Mon médecin traitant vient de me prescrire un second IRM car le premier est en discordance par rapport à son état clinique.
Après deux visites de contrôle auprès de la MSA (aout et 4 octobre 2019) le médecin conseil stoppe la prise en charge de son AT et donc de ses IJ à partir de la fin du mois (date le mon arrêt actuel). Je viens donc d'avoir la confirmation par courrier + AR et il me considère mêm guéri ?! alors qu'il me demande de me mettre en maladie car j ene peu pas encore travailler...
A ce titre, est-t-il normal que le médecin conseil me considère guéri (il dit que c'est de l'arthrose) alors que mon médecin traitant n'a pas régigé son certificat final ? (Consolidation avec ou sans séquelles).
A mon initiative, j'ai rencontré courant avril mon médecin du travail. Suite à son état de santé, il a engagé des démarches auprès de son employeur pour savoir s'il serait possible d'aménager une seconde fois son poste de travail sur seulement de l'accompagnement / prise de repas. Cependant, le médecin du travail l'a avisé que cela sera très difficile...

J'envisage donc de contester la décision du médecin conseil, car je pense que j'aurai certainement des séquelles et que mon employeur risque de me licencier.

En cas de licenciement, et si je prolonge mon AT en maladie (souhait du médecin conseil), mes idemnités de licenciement seront-elles doublées (licenciement suite à un AT).
Etant aussi travailleur handicapé, la procédure de licenciement est-elle aussi applicable ?

En espérant que vous soyez en capacité de nous aider dans les démarches nécessaires à la contestation de la décision de guérison.

Bien cordialement,