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Pour quelles pathologies, un congé de longue maladie est-il accordé dans la fonction publique hospitalière ?

Dans la fonction publique hospitalière, dans quels cas un congé de longue maladie est-il accordé ?

Pour obtenir un congé de longue maladie dans la fonction publique hospitalière, l’agent doit avoir une affection énumérée dans la liste fournie par l’arrêté du 14 mars 1986.

Affections qui ouvrent droit au congé de longue maladie
Pour ouvrir droit à un congé de longue maladie, la maladie doit présenter un caractère invalidant et de gravité confirmée, mettre l’intéressé dans l’impossibilité d’exercer ses fonctions, rendre nécessaire un traitement et des soins prolongés.

La maladie doit figurer sur la liste des affections fournie par l’arrêté du 14 mars 1986

Hémopathies graves.

Insuffisance respiratoire chronique grave.

Hypertension artérielle avec retentissement viscéral sévère.

Lèpre mutilante ou paralytique.

Maladies cardiaques et vasculaires

Maladies du système nerveux

Affections évolutives de l’appareil oculaire avec menace de cécité.
Néphropathies avec insuffisance rénale relevant de l’hémodyalise ou de la transplantation.
Rhumatismes chroniques invalidants, inflammatoires ou dégénératifs.
Maladies invalidantes de l’appareil digestif

Collagénoses diffuses, polymyosites.
Endocrinopathies invalidantes.
Tuberculose.
Maladies mentales.
Affections cancéreuses.
Poliomyélite antérieure aigue.

Un congé de longue maladie peut être attribué à titre exceptionnel pour une maladie non énumérée dans cette liste :
après proposition du comité médical compétent à l’égard de l’agent, et avis du comité médical supérieur.

Démarches à effectuer pour obtenir un congé longue maladie
L’agent doit effectuer une demande écrite, accompagnée d’un certificat médical du médecin traitant, ou d’un spécialiste, qu’il transmet au directeur de l’établissement.
Le comité médical va ensuite accorder ou non le congé de longue maladie pour 3 mois renouvelable.
Le comité médical se compose d’un médecin inspecteur, de médecins généralistes, et spécialistes agréés (selon la pathologie).
Le comité médical peut recourir à des experts figurant sur la liste des médecins agréés.
L’octroi, le renouvellement de ce congé et éventuellement la réintégration du fonctionnaire à l’issue du congé nécessitent obligatoirement l’avis du comité médical.
Lors de la réception de cet avis, l’employeur doit prendre une décision accordant ce congé.

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