Lors de l’exposition à quels risques professionnels un complément de salaire est versé en cas d’arrêt maladie durant la grossesse ?

Je suis enceinte de bientôt 5 mois et occupe un poste de vendeuse dans une boutique de chaussures. Je suis debout 7 à 8 heures par jour et je dois souvent chausser les clientes. Ce travail en station debout est extrêmement fatiguant pour moi et il n’est pas prévu d’aménagement de poste ou d’horaires dans mes conventions collectives. Il est de plus impossible de s’asseoir hormis le fait d’aller en arrière boutique et dans ce cas je ne peux plus travailler correctement. J’ai récemment été arrêté par mon médecin à cause d’une fatigue important et de douleur dans le ventre. Mon problème est que je touche un trop petit salaire et la perte de rémunération à chaque arrêt de travail est trop importante (3 premiers jours non rémunérés et 50% après). De plus je n’ai pas de prévoyance pouvant effectuer le complément de salaire en cas d’arrêt maladie. J’ai lu sur votre site que dans certains cas (risques professionnels déterminés par décret en conseil d’état) et si l’aménagement de poste n’est pas possible qu’il était possible en cas d’arrêt maladie de percevoir le complément de salaire. Cependant je n’ai pas trouvé les risques professionnels concernés. Est ce que le fait de rester debout, de marcher beaucoup (aller retour en réserve), et de s’accroupir des dizaines de fois par jour sont des risques professionnels déterminés par décret ?

Non, le fait de rester debout n’est pas listé dans ces risques professionnels déterminés par décret.

risques professionnels déterminés par décret

Les principaux risques listés sont : l’exposition au benzène, aux produits toxiques pour la reproduction, au virus de la rubéole ou de la toxoplasmose, au plomb métallique et ses composés, etc

depuis peu en cas d’arrêt maladie, si le salarié remplit certaines conditions, l’employeur doit compléter les indemnités journalières à partir du 8ème jour d’arrêt de travail.

Pour bénéficier de ce complément d’indemnisation, le salarié doit être présent depuis au moins 1 an dans son entreprise. Il percevoit un revenu égal à 90% de la rémunération brute qu’il aurait perçue s’il avait travaillé, durant les 30 premiers jours et 66,66 % de la rémunération brute pendant les 30 jours d’arrêt suivants.