Prévention des TMS : la supériorité du RollerMouse par rapport aux autres dispositifs de pointage est scientifiquement prouvée !

Le temps de travail sur écran ne cesse d’augmenter à la fois au domicile mais également au travail   et dans le même temps les troubles musculo-squelettiques. Les troubles musculo-squelettiques résultent de l’application de contraintes biomécaniques soutenues et/ou répétées sur des périodes plus ou moins longues (gestes répétitifs, efforts excessifs, travail statique, positions articulaires extrêmes) et des facteurs psychosociaux ( faible autonomie, fortes exigences du travail, faible soutien social, etc). L’usage prolongé d’une  souris classique s’accompagne habituellement de postures non physiologiques (pronation de l’avant-bras,  extension du poignet, déviation cubitale et activité musculaire soutenue). On peut prévenir les TMS si l’on intervient suffisamment tôt dans le processus. Une  étude récente conduite par des chercheurs de Harvard a étudié les effets  de 4 dispositifs de pointage (souris classique, trackball, touchpad et RollerMouse) sur les épaules, sur la posture du membre supérieur et les activités musculaires correspondantes. L’étude ne s’est pas limitée à des mesures quantitatives, elle a également recueilli l’avis des utilisateurs au regard de leurs difficultés d’utilisation, leur inconfort et douleurs ressentie durant l’expérimentation.

Troubles musculo-squelettiques et travail sur écran
Etude du RollerMouse versus les autres dispositifs de pointage : souris classique, trackball, touchpad – lien ancré dans l’article
Nouvelle version du RollerMouse : le RollerMouse Re:d

Troubles musculo-squelettiques et travail sur écran

Les troubles musculo-squelettiques (TMS) regroupent un ensemble d’affections péri-articulaires touchant les tissus  mous (muscles, tendons, nerfs, vaisseaux, cartilages) des membres et du dos. Ce sont des pathologies d’hyper-sollicitation aux causes multiples.
Les TMS constituent aujourd’hui l’une des questions les plus préoccupantes en santé au travail du fait du coût humain et socioprofessionnel considérable. Les TMS des membres supérieurs désignent les tendinites, les ténosynovites ( inflammation de la gaine des tendons), les syndromes du canal carpien, etc

Selon le consensus SALTSA les facteurs posturaux suivants sont générateurs de TMS :
Facteurs de risque de TMS au niveau des épaules et des bras :

  • travailler mains au dessus des épaules plus de 2H par jour,
  • ou extension du ou des bras en arrière plus de 2H par jour,
  • ou un travail avec les bras éloignés du corps plus de 2H par jour

Facteurs de risque de TMS au niveau des coudes

  • flexion extension  plus de 2H par jour
  • prono supination plus de 2H par jour

Facteurs de risque de TMS au niveau des poignets

  • torsion du poignet plus de 2H par jour,
  • pince pouce index plus de 4 h par jour,
  • utilisation d’outil vibrant plus de 1H par jour,
  • travailler plus de 4H sur un clavier informatique

En France, on estime que 3 à 4 % des TMS reconnus comme maladies professionnelles sont attribuables au travail sur écran, qui impose une posture statique pendant de longues périodes.

Les   troubles musculo-squelettiques sont d’autant plus marqués que la posture est peu ergonomique  : un appui continu du poignet pendant la frappe ou une souris éloignée de l’opérateur constituent, par exemple, des situations à risque de TMS des membres supérieurs. Les muscles et tendons touchés sont essentiellement ceux de la nuque, des épaules, des poignets et des mains. Le syndrome du canal carpien (inflammation du nerf médian due à sa compression au niveau du poignet) est une pathologie très fréquente.

Le risque de TMS est réduit si le poste de travail est aménagé de façon ergonomique. Le RollerMouse s’avère être un dispositif qui améliore l’ergonomie du poste de travail sur poste informatique.

Etude du RollerMouse versus les autres dispositifs de pointage : souris classique, trackball, touchpad

Jusqu’à présent, les changements des diverses postures de la main en fonction des différents  dispositifs de pointage ont rarement été étudiés et les quelques études réalisées s’étaient limitées aux mouvements  des épaules et des poignets :
Wrist posture during computer pointing device use

Une étude a été menée récemment par une équipe de chercheurs du département de santé publique de l’université de Harvard pour évaluer les effets des différents dispositifs de pointage, utilisés lors du travail sur poste informatique, sur la posture et l’activité musculaire au niveau des mains et des membres supérieurs.

Evaluating the Effect of Four Different Pointing Device Designs on Upper Extremity Posture and Muscle Activity during Mousing Tasks

Présentation détaillée de l’ensemble des résultats de cette étude.

12 personnes volontaires droitières, sans antécédent de TMS, ont été testées dans un laboratoire pour 4 dispositifs de pointage : souris classique, trackball, et 2 dispositifs de pointage dits centraux : touchpad et RollerMouse.
Un dispositif d’analyse visuelle du mouvement et un dispositif d’électromyographie ( électrodes placées sur les muscles) ont été utilisés pour analyser plusieurs variables : la posture ( réalisée grâce à la mesure d’angles), l’activité musculaire et l’expérience utilisateur (sur une échelle visuelle analogique de 0 à 10). L’écartement et la flexion extension des doigts ont été mesurés, ainsi que l’activité musculaire des muscles extenseur commun des doigts, extenseur cubital antérieur et extenseur radial du carpe.

Il ressort de cette étude que les différents dispositifs de pointage induisent des différences très significatives au niveau de la position de la main et de l’activité musculaire de l’avant-bras.

La souris classique et le trackball exigent un plus grand écartement des doigts, une extension des doigts plus importante et une plus forte activité des muscles extenseurs des doigts.
La position de l’épaule et du poignet est conditionnée par le placement du dispositif de pointage :
ainsi les dispositifs qui sont placés latéralement ( souris classique et trackball) entraînent une abduction de l’épaule et une flexion avec rotation de l’épaule, tandis que les postures adoptées lors de l’utilisation des dispositifs de pointage placés au centre ( RollerMouse et touchpad) sont neutres donc physiologiques. Le RollerMouse et le touchpad requièrent donc une moindre activité musculaire au niveau de l’avant-bras. Avec  le RollerMouse les doigts sont encore moins écartés et moins en extension qu’avec un touchpad.

Par comparaison aux autres dispositifs de pointage, le RollerMouse apparaît clairement comme l’outil le moins sollicitant d’un point de vue biomécanique, il contribue ainsi à prévenir l’apparition de troubles musculosquelettiques lors du travail sur poste informatique.

Cet outil s’est également montré facile à utiliser et d’une appropriation rapide.

Une autre étude menée en Allemagne en 2012 (via un dispositif d’électromyographie) avait déjà démontrée que l’activité musculaire baisse significativement avec le RollerMouse par rapport à la souris classique pour des tâches comparables. On remarquait par exemple une réduction de la charge musculaire de 34% sur le deltoïde, de 17% sur le trapèze et de 44% sur le biceps brachial !

Nouvelle version du RollerMouse : le RollerMouse Re:d

Le RollerMouse est largement utilisé dans les pays scandinaves. Il est importé par la Société Azergo en France depuis 2009, où il remporte un succès croissant.
Le RollerMouse est destiné à être utilisé un ordinateur fixe.

Le RollerMouse permet d’adopter une position davantage physiologique :  suppression  des mouvements latéraux répétitifs vers et sur la souris, répartition équitable de la charge entre les 2 membres supérieurs, recentrage de la posture dans l’axe du corps (les membres sont plus proches de l’axe médian du corps, élément essentiel pour la prévention des troubles musculosquelettiques), support des mains sans pression au niveau des poignets. Le RollerMouse convient aussi bien aux gauchers qu’aux droitiers.

Une nouvelle version du RollerMouse vient de sortir, encore plus facile à utiliser :
RollerMouse Re:d comme « Redéfinie « , car sa conception a été repensée et améliorée.
La barre de pointage texturée et d’un diamètre augmenté permet de diriger le curseur avec beaucoup plus de précision et de confort. Les deux mains travaillent simultanément, très proches de l’axe médian du corps ce qui soulage considérablement les bras et les épaules et contribue à prévenir les troubles musculo-squelettiques.
Le RollerMouse Re:d s’adapte aux diverses situations de travail puisque de nombreux réglages sont possibles et des boutons de fonction sont programmables.

Une étude de chercheurs de l’université de Harvard a étudié les positions du membre supérieur et les efforts musculaires requis lors de l’utilisation de différents dispositifs de pointage lors du travail sur un poste informatique. Ces dispositifs, souris conventionnelle, trackball, touchpad et RollerMouse entraînent une position de la main différente ainsi qu’une activité musculaire différente dans l’avant-bras. Le  RollerMouse s’avère être le dispositif qui réduit le plus les efforts musculaires dans l’avant-bras, car il permet à l’utilisateur de travailler avec une position plus neutre de la main : moindre écartement et extension des doigts et une moindre activité musculaire au niveau des muscles extenseurs de l’avant- bras, que les autres dispositifs. Le RollerMouse permet de mieux aménager les postes de travail et contribue ainsi à prévenir l’apparition de troubles musculosquelettiques puisque d’un point de vue biomécanique il est moins sollicitant que les autres dispositifs de pointage. La prévention des risques psychosociaux doit également être mise en oeuvre dans toutes les entreprises car elle permet aussi de limiter l’apparition  des TMS

Tableaux des maladies professionnelles associés :

  Tableau n°57 RG : Affections périarticulaires provoquées par certains gestes et postures de travail (75,6 KiB, 500 100 hits)

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Il y a 1 commentaire sur cet article
  1. A mon avis, il ne s’agit pas là d’une preuve réelle : cette étude démontre que ce dispositif entraîne une position plus physiologique, mais ne démontre pas son efficacité sur le critère de diminution des TMS. Il faudrait faire une étude « dans la vraie vie »

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