Alors alors...retour de la CPAM.
Et bien je partirai pas en vacances avec ce medecin conseil! Vous me direz, il n'est pas là pour ça...mais bon...un sourire, une blague pour détendre l'atmosphère...bref
Donc, que je lui dise que j'étais tombé de 2, ou 5 ou 15 mètres ne l'aurait pas émeut plus que ça (7 mètres dans mon cas). Il a cru me faire plaisir en me disant que la consolidation ne serait pas aujourd'hui, mais qu'on se reverrait debut 2018 pour l'établir. Cette "consultation" portait vraiment plus sur l'aspect financier, donc le futur arrêt des indemnités journalières, que sur mon état de santé. Il m'a dit que le taux établi par la MDPH n'avait aucune valeur et que c'était lui qui déciderait "de ma rente"...[monsieur, je parlais just de taux moi hein...calmos]...ahhh l'ego...
Donc fin de l'arrêt en janvier 2018. Bonne année ?! Mais pauvre!
Donc...il m'a conseillé de voir mon médecin du travail car il n'y a que lui qui connaisse mieux le poste de travail que j'occupais...et de rajouter que selon lui...c'était mort d'avance. (En même temps, avec une faute inexcusable en attente, je ne pense pas que mon employeur veuille me revoir de si tot...et a n'importe quel poste).

Sauriez-vous me dire si on peut éviter le "trou" de revenu entre la consolidation et les indemnités chômage (car pour le loyer et la voiture ca va etre tendu)? L'indemnité temporaire d'incapacité ? 1 mois maximum...
En fait, a t'on une "priorité" pour ce qui est des indemnités assedics, quand on a été licencié pour inaptitude?

Bonjour et merci pour votre réponse.
L'assistante sociale m'avait conseillé SAMETH (Fongecif), mais qui dit demande de formation, dit demande à mon employeur (qui peut refuser les 2 premières demandes), et aussi lui donner un argument pour contester ma perte d'autonomie lors du procès...et oui...nous lui réclamerons d'indemniser les préjudices me touchant, qui sont nombreux, après une telle chute: vivre est une épreuve. 24h sur 24 avec la douleur, à devoir gérer chaque geste, chaque temps de position assise, de position debout, allongé dans le canape. Franchement, je n'arrive même pas à imaginer quel travail je pourrais assumer sachant tout ça.
J'ai vu l'avocat hier : apparemment j'aurais fais une grave erreur de me rapprocher du médecin du travail selon lui. J'aurais fais un cadeau à mon employeur selon lui, qui n'attend qu'une chose : me licencier.
Ce n'est qu'en rentrant chez moi que je me suis demandé en quoi ce serait un cadeau?
Selon l'avocat, il faudra que je le contacte dès que j'aurai une date exacte de consolidation pour la contester. Il avait l'air sur de lui...moi un peu moins...mais il faut bien que je me repose sur lui. Car ressasser tout cela commence à me toucher un peu.
Je ne suis pourtant pas d'un naturel fragile.
Étant donné que les indemnités journalières seront remboursées à la secu par mon employeur, peut être que l'avocat pense que ce dernier a tout intérêt à ce que je touche mes revenus par les assedics plutôt que par la CPAM...