Pathologie pulmonaire liée à la pollution

Pollution : on distingue les polluants primaires qui sont présents dans l’atmosphère et les polluants secondaires qui résultent de l’action de l’eau et du soleil sur les polluants primaires.

Polluants primaires
Polluants secondaires
Pollution de l’air et expérimentation animale
Pollution : prévention

Polluants primaires

Les polluants primaires sont libérés dans l’atmosphère.

SO2, oxydes de soufre
Il provient des sources de chauffage, du pétrole, de la chimie.
En baisse depuis 1980, le taux est actuellement 50 fois plus bas qu’en 1980.

NO, NO2, oxydes de soufre
Source principale : l’automobile.

Particules en suspension
Principale source, les voitures diesel.

COV, composés organiques volatiles
Ils proviennent surtout de l’évaporation des produits pétroliers, voiture, centrales thermiques.

Polluants secondaires

Ces polluants résultent de l’action de l’eau et du soleil sur les polluants primaires.

Ozone
C’est l’ozone, O3 qui pose le plus de problèmes,.
Il résulte de l’action des ultra violets sur l’oxygène de l’air .
C’est donc pendant l’été qu’il y a le plus de problèmes pulmonaires, et même à la montagne l’air est pollué.
L’ozone est un gaz incolore ou bleuté, à l’odeur piquante, c’est un puissant oxydant.
A l’intérieur d’une habitation, l’ozone est aussitôt adsorbé sur les murs, il n’y a donc pas de problème à l’intérieur d’une maison en cas de pollution à l’ozone.

Aérosols acides
Ils résultent de l’action de l’eau qui agit sur les polluants primaires,
donc production de SO2, oxydes de soufre, ou NO2, oxydes d’azote.

Pollution de l’air et expérimentation animale

Au cours de ces expériences, les concentrations de polluants sont très supérieures à celles auxquelles l’homme est habituellement exposé.

  • Le NO2 augmente la clearance mucociliaire,
    c’est à dire l’action des cils vibratils qui rejettent le polluants à l’extérieur.
    En cas de pic de pollution, les cils vibratils accélèrent leurs mouvements, puis le système d’épuration est rapidement dépassé.
  • SO2 augmente la sensibilité aux infections.
  • O3 détruit les cellules de l’épithélium ciliaire.
  • Les COV provoquent une sensibilisation aux allergènes, par atteinte de l’épithélium ciliaire.

En cas de pic de pollution, il y a un décalage de 2 à 8 jours entre le pic et les effets de la pollution sur l’organisme.

Action sur l’homme sain :
il n’existe pas de preuve formelle des effets des polluants,
mais les effets sont tardifs, il faut 20 à 30 ans pour développer un cancer avec ces polluants.

Si la personne exposée à la pollution présente une bronchopathie :
bronchiolite chez un enfant, ou BPCO chez l’adulte,
le polluant augmente la sensibilité aux infections, aux allergènes.
Il en résulte une augmentation de l’hyperréactivité bronchique, une irritation des voies aériennes et le déclenchement de crises d’asthme.

Pollution : prévention

Prévention au plan individuel

  • La pollution intérieure la plus grave est celle liée au tabac.
  • Il faut aérer la nuit, car la pollution est moindre la nuit.
  • Eviter de chauffer et cuisiner au gaz, au fuel, au charbon.
    L’idéal étant le « tout électrique ».

Pollution extérieure : prévention

  • Limiter la vitesse des véhicules.
  • Eviter le sport : en raison de l’hyperventilation.

Porter un masque en cas de pic de pollution n’a aucun intérêt puisque le masque protège des poussières, mais les gaz tels que NO2, SO2 et O3 passent.

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